Derniers moments en Bolivie et retour en Europe

Après avoir profité un peu de cette petite ville de Coroico et de sa jolie région, nous reprenons un colectivo pour nous amener à La Paz.

Terminal de bus de Coroico, jolie déco !
Terminal de bus de Coroico, jolie déco !

On quitte Coroico le 25 juin en fin de matinée. Le trajet longe le parcours qu’on a fait en descente en VTT. Le colectivo emprunte la nouvelle route qui remplace l’ancienne route mortelle. Il nous faut environ 2h30 pour rejoindre La Paz en repassant par le col à près de 4600m d’altitude. Le trajet nous parait long, ce qu’on a mangé la veille nous pose quelques soucis digestifs.

Caracara montagnard aperçu en bord de route un peu avant d'arriver à La Paz
Caracara montagnard aperçu en bord de route un peu avant d’arriver à La Paz

On finit par arriver à La Paz sans que ça n’ait finalement été trop handicapant. Une fois à La Paz, on n’est pas encore à l’hôtel. Le colectivo nous dépose au niveau du terminal de bus à l’est de la ville. Il nous faut encore traverser une bonne partie de la ville pour rejoindre notre lieu de résidence, le même hôtel que les autres fois. On quitte momentanément nos amis de voyage. Ils vont au terminal de bus principal pour déposer leurs sacs en vue de leur trajet du soir en direction d’Uyuni. Nous, on va vers l’hôtel, on les retrouvera plus tard dans l’après-midi. Étant donné notre forme digestive aléatoire, on abandonne rapidement l’idée de prendre un colectivo pour y aller et on prend un taxi.

Nous voilà de retour à l’hôtel Journey dans la Calle Sagarnaga. C’est la dernière fois qu’on séjourne ici et c’est aussi le dernier hôtel du voyage. Ça nous fait tout drôle. Le temps est passé si vite, c’est déjà la fin de cette magnifique aventure.

Calle Sagarnaga à La Paz
Calle Sagarnaga à La Paz

Derniers moments à La Paz

On reprend nos marques à l’hôtel puis on retrouve nos camarades pour aller prendre un bon repas. Il fait faim, il est près de 17h lorsqu’on se retrouve devant nos assiettes. Pour se faire plaisir et pour faire découvrir les bonnes saveurs à nos amis, on retourne manger au fameux Café del Mundo un peu plus bas dans la rue.

Cafe del Mundo : round 1
Cafe del Mundo : round 1

On visite un peu le quartier et on fait quelques achats de souvenirs. Nous ramènerons l’un ou l’autre souvenir pour Sophie et Marc histoire de les alléger pour la suite de leur voyage. Comme nous ne changeons plus d’hôtel avant le retour en Europe, on peut se charger un peu plus.

Ensuite, après avoir laissé nos camarades partir prendre leur bus, on se fait encore plaisir pour le dîner, on retourne une nouvelle fois au Café del Mundo. Cet établissement va devenir notre véritable QG pour les derniers jours. On sait que c’est bon et à un prix correct alors pourquoi se priver ? Ou pourquoi aller voir ailleurs au risque de tomber encore malade ?

Cafe del Mundo : round 2 (et leur jolie tasse !)
Cafe del Mundo : round 2 (et leur jolie tasse !)

Les 26 et 27 juin, comme il ne nous reste que peu de jours avant de prendre l’avion, on ne fait rien de particulier si ce n’est aller manger au Café del Mundo et faire des achats de souvenirs et de vêtements neufs. Après 9 mois, il est temps d’en changer. Les vêtements s’abîment vite lorsqu’on les met tous les jours. Nicolas, trop grand par rapport aux standards locaux, ne trouve rien d’autre qu’une veste. Marine est plus chanceuse côté vêtements !

Cafe del Mundo : round 3
Cafe del Mundo : round 3
Cafe del Mundo : round 4
Cafe del Mundo : round 4
Ekeko vous apporte bonheur, succès, chance, ... Et il n'est jamais bien loin dans cette région du monde !
Ekeko vous apporte bonheur, succès, chance, … Et il n’est jamais bien loin dans cette région du monde !

Valle de la Luna, dernière visite touristique de notre périple

Le 28 juin, c’est notre dernier jour complet sur place. Bien entendu, au soir, on ne déroge pas à la règle, on va prendre notre dernier repas au Café del Mundo.

Dernier petit-déjeuner à l'hôtel et en Amérique du Sud !
Dernier petit-déjeuner à l’hôtel et en Amérique du Sud !
Vieilles photos de La Paz
Vieilles photos de La Paz

La journée par contre, on profite pour se faire une dernière visite. Nous irons donc faire un tour à la Valle de la Luna.

Pour y aller, on ne sait pas bien où nous devons prendre le colectivo qui nous y mènera. On commence par attendre un peu plus bas dans la rue à un croisement mais on ne voit aucun colectivo avec les numéros que le Routard nous a indiqués. On se décide donc à marcher un peu dans la direction de la Valle de la Luna. Les colectivos, ce n’est pas ça qui manque ici, on finira bien par en voir un. Finalement, on doit marcher un bon moment puisqu’on doit aller jusqu’à la Plaza del Estudiante où trône la statue du Maréchal Sucre. On monte dans le colectivo rapidement à la sortie du rond-point puis, nous voilà partis quasi jusqu’au bout de la ligne. Au total, il nous faudra un peu plus d’une heure pour rejoindre l’entrée du site depuis notre hôtel.

Le colectivo nous dépose juste devant l’entrée du site. Les structures, érodées par le vent et la pluie, qu’on peut voir sur ce site sont impressionnantes. Malheureusement l’attrait de ce site proche de La Paz fait qu’il a dû être aménagé. Les visiteurs peuvent ainsi circuler en sécurité dans ce dédale et sans risquer de détériorer les structures de terre. De ce fait, on perd le côté “nature sauvage” qui aurait rendu ce site vraiment magnifique. Il faut avouer qu’avec tous les splendides paysages qu’on a pu voir durant ce voyage, on devient un peu exigeant !

Valle de la Luna, La Paz
Valle de la Luna, La Paz
Valle de la Luna, La Paz
Valle de la Luna, La Paz

Retour sur La Paz et préparatif pour le grand retour

Après la visite, on fait un rapide passage aux 2 petites boutiques à l’entrée du site où on achète encore l’un ou l’autre souvenir. Puis on part attendre un colectivo. L’attente n’est pas longue et on embarque rapidement. Pour le retour, on suit le même chemin qu’à l’aller et on se fait déposer à la Plaza Isabel la Católica. Trop de trafic, on préfère continuer à pied.

Tags sympas vu en remontant vers notre hôtel à La Paz
Tags sympas vu en remontant vers notre hôtel à La Paz

Au soir donc, dernière repas au Café del Mundo. On en profite et on liquide le reste de notre monnaie et en gardant juste suffisamment pour le taxi du lendemain.

Cafe del Mundo : round 5 (le dernier)
Cafe del Mundo : round 5 (le dernier)
Citation pleine de bon sens trouvé sur une table du Cafe del Mundo
Citation pleine de bon sens trouvé sur une table du Cafe del Mundo

Après, on rentre à l’hôtel et on prépare les sacs pour l’avion. On s’en sort avec un sac de plus pour ramener les souvenirs. Ça tombe bien, on a droit chacun à un bagage en soute en plus. On ne tarde pas à se mettre au lit, on doit en effet se lever assez tôt pour prendre le taxi en direction de l’aéroport. De plus, le trajet en avion ne sera pas reposant.

La Paz – Santiago, Santiago – São Paulo et São Paulo – Paris

Le matin du 29 juin, on se lève un peu avant 5h du matin, on prend ainsi le taxi vers 5h00 qui nous amène en une bonne heure sur les hauteurs de La Paz et l’aéroport de El Alto. La ville est encore pas mal endormie quand on part et on a donc aucun mal à rejoindre notre destination. Le long du trajet, on voit la ville qui se réveille et s’anime petit à petit. On avait négocié 60 bolivianos avec la compagnie de taxi mais le taximan en réclame 70. Sur le principe c’est assez énervant mais comme on ne saura plus rien faire avec la monnaie qu’il nous reste vu qu’on quitte le pays, on lui donne ce qu’il demande. Avec le reste on achète du chocolat au sel d’Uyuni, hors de prix, dans l’aéroport.

Lever de soleil depuis l'aéroport de La Paz El Alto
Lever de soleil depuis l’aéroport de La Paz El Alto

On a pris une bonne marge de sécurité car on a 2 informations différentes sur l’heure de départ du vol. L’un partant 1h plus tôt que l’autre, il vaut mieux être sur. On a 3h à attendre à l’aéroport mais finalement ça passe assez vite. Comme on a cherché à avoir un vol pas cher, on se retrouve comme à l’aller avec 3 vols pour se rendre à Paris depuis La Paz. On commence par descendre vers le sud et Santiago de Chile. Cela nous prend environ 2h de vol. On attend un peu puis on prend un autre avion pour São Paulo au Brésil. Comptons 5h de vol cette fois-ci. Puis on reprend un dernier avion vers Paris. Le vol est cette fois encore plus long puisqu’on doit quand même traverser l’Atlantique. Il faut ainsi compter 11h20 de vol.

Premier vol : La Paz – Santiago

On passe le contrôle des bagages cabine et également le contrôle anti-drogue. Contrôle assez sommaire puisqu’ils ne regardent que ce qui se trouve sur le haut de notre sac. A leur décharge, il faut dire qu’il est bien rempli.

Le décollage a lieu à 9h45, on quitte La Paz et la Bolivie. On voit une dernière fois la silhouette du Huayna Potosi avant de s’en aller.

Dans l’avion, on a droit à un petit muffin et un verre de soft. Durant le vol, on voit  les volcans Licancabur et Juriques qu’on a pu admirer lors de notre séjour à San Pedro de Atacama ou dans le Sud Lipez.

Au revoir La Paz ! Et survol du sud Lipez
Au revoir La Paz ! Et survol du sud Lipez

On atterrit à Santiago vers 13h30 heure locale. Ça nous fait bizarre de revenir ici. Neuf mois plus tôt, c’était le premier endroit où on a mis le pied en Amérique du Sud. A l’époque, on était des voyageurs novices et complètement hors de notre zone de confort. Maintenant, après des mois au Pérou et en Bolivie où le confort est loin des standards européens, on se sent presque déjà dans un pays d’Europe. On a 2h d’attente à Santiago, on en profite pour passer les contrôle puis visiter les échoppes. Tellement étrange de se retrouver à nouveau dans un antre de la consommation tel qu’on en trouve partout chez nous. On profite de cette halte pour manger un peu, on n’a pas eu le temps de petit-déjeuner à La Paz.

Descente de l'avion à Santiago de Chile
Descente de l’avion à Santiago de Chile

Deuxième vol : Santiago – São Paulo

Pour le deuxième vol, on sent qu’on quitte les pays hispanophones. La plupart des gens qui embarquent parlent brésilien.

En quittant Santiago avec près d’une heure de retard vers 17h, on distingue très nettement la couche de pollution au-dessus de la ville. Heureusement, pour se réconforter, on passe ensuite par dessus les Andes enneigées, c’est nettement plus sympa comme paysages. Vers 18h (17h heure bolivienne), on a droit à notre premier vrai repas de la journée, ça fait du bien ! On arrive finalement dans les temps à l’aéroport de GRU. Vu le code international de cet aéroport, on ne peut pas s’empêcher de penser au film “moi moche et méchant”. Malheureusement, pas de minions à l’horizon !

Passage des Andes et pollution sur Santiago de Chile
Passage des Andes et pollution sur Santiago de Chile

Troisième vol : São Paulo – Paris

Nous voilà enfin sur le départ pour notre dernier vol. On atterrit et on décolle du même terminal, on ne visite donc pas grand chose. On embarque puis on décolle vers 22h40 heure brésilienne. Manque de bol, c’est le trajet le plus long de ce périple et c’est aussi celui où on est le moins bien assis. On est en plein milieu de l’avion au milieu de la rangée de 4. Moi qui adore regarder par la fenêtre, c’est raté. Et pour dormir, c’est zéro confort.

L'aéroport de GRU et repas dans l'avion vers Paris
L’aéroport de GRU et repas dans l’avion vers Paris

Notre deuxième repas de la journée est servi à 1h du matin heure locale soit 23h en Bolivie. Les portions dans les avions sont généralement correctes. Mais quand on mange pour la 2e fois de la journée à 23h, ça ne me suffit pas ! Bref, quelques films et quelques heures de somnolence (peut-on vraiment parler de sommeil vu les conditions d’assise ?) plus tard, le petit-déjeuner arrive. Il est servi à 7h45 heure bolivienne ce qui correspond à 12h45 heure française. Autant vous dire que je l’attends depuis le lever du jour ! Je le dévore ainsi qu’une partie de celui de Marine qui n’a pas très faim.

Deux heures plus tard, on atterrit sur le sol parisien !

Retour en Europe

En sortant de l’avion, on passe à la douane après un premier contrôle des papiers et Marine ne peut s’empêcher de sortir un “Hola Buenos dias” au douanier. Aurait-on pris des réflexes ? Pour ma part, en allant aux toilettes, je suis surpris de ne pas trouver de poubelle pour jeter les papiers toilette… Aurait-on pris des habitudes ?

Mis à part ces deux petits détails, le retour en Europe se fait beaucoup plus naturellement qu’on ne le pensait. On s’attendait à un choc culturel après les mois passés au Pérou et en Bolivie où le niveau de vie n’est pas le même. Il n’en est rien. Cela fait quand même tout drôle de ne plus entendre les gens parler en espagnol. Finalement, on retrouve vite nos habitudes et nos automatisme, c’est vraisemblablement pas si long 9 mois de voyage. On passe le weekend chez un ami et on en profite pour revoir les copains parisiens.

Le lundi, on prend à nouveau la route vers de nouvelles aventures. Direction la Belgique, pour revoir la famille et les amis de Nico. On pensait y aller en train mais c’est hors de prix (surtout en comparaison avec les prix boliviens auxquels on s’était habitué. Pas de covoiturage disponible via Blablacar étant donné qu’on est chargé comme des bœufs. On finit donc par tester les bus ici aussi. On utilise le service Ouibus. Les prix sont correct et le confort aussi. On est quand même loin du confort des bonnes compagnies de bus péruviens. On a pas droit non plus à des films comme au Pérou. C’est dommage, mais le trajet est quand même super court en comparaison de ceux qu’on a eu l’occasion de faire en Amérique du Sud.

On teste aussi les bus européens !
On teste aussi les bus européens !