Balade à cheval avec vue sur la Cordillère Blanche
Pour le dernier jour avec le frérot, on a choisi de reposer les cuisses mises à rude épreuve la veille lors de notre randonnée à la Laguna 69. Une balade est tout de même prévue mais cette fois, ce seront les chevaux qui feront l’effort à notre place !
La veille au soir, on a réservé auprès de notre auberge pour une petite balade à cheval de 3h avec vue sur la Cordillère Blanche !
Transport en colectivo
Depuis Huaraz, il nous faut environ une petite demi-heure de colectivo, le bus local, pour arriver.
Les chevaux sont prêts et on démarre peu après avec Maria, habillée en tenue traditionnelle, et son fils qu’elle porte sur son dos.
Florian et Marine se baladeront à cheval. Nicolas, n’étant pas très motivé par le cheval, ira à pied !
Première partie tout en montée
La balade est tranquille, les chevaux connaissent par cœur le chemin. Ils cherchent parfois à se doubler ou à manger dans les fourrés, mais pas besoin d’être expérimenté pour les monter ! En sortant du village, on croise un gros cochon noir qui fait sa sieste sur le bord de la route… prière de ne pas déranger !
La pente est douce et le pas tranquille : Nicolas suit sans difficulté.
Durant toute la balade, on découvre ce coin moins touristique que la veille et donc plus pittoresque. Dans un village qu’on traverse, on voit même des peintures électorales en faveur … d’Hitler… je ne sais pas s’il est de la famille d’Adolf, mais ça fait bizarre…
Plus on monte, plus on peut profiter d’une belle vue sur la Cordillère Blanche qui se dresse de l’autre côté de la vallée.
Une pause d’une demi-heure est d’ailleurs prévue à un point de vue pour admirer le paysage. Une barre nuageuse empêche cependant de bien voir les sommets, mais c’est tout de même joli…
Et on redescend
On emprunte le même chemin au retour qu’à l’aller. Dans un petit hameau sur le trajet, on a le droit à “oh des gringos !” de la part d’un enfant. Une fois la descente pratiquement terminée, on croise des témoins de Jéhovah qui nous donne un prospectus lorsqu’on passe par un village.
La communication avec Maria lors de la balade n’est pas aisée. Elle n’a pas l’air de comprendre lorsqu’on lui pose des questions, mais elle rigole quand nos chevaux font des petits écarts.
Restaurant à Huaraz et tequeños
Le retour à Huaraz se fait à nouveau en colectivo. Après la demi-heure de trajet, on se trouve un petit resto qui fait des menus du midi à 10 soles. C’est là qu’on mange nos premiers tequeños avec du guacamole… ce ne seront pas les derniers !
Le tequeño est un met qui vient du Vénézuela. Il est très prisé aussi en Colombie et au Pérou. Il s’agit généralement de bâtonnets de fromage entourés d’une pâte que l’on fait frire. Le nom « tequeño » provient de la ville de Los Teques au Venezuela où serait né ce plat. On le sert en apéritif généralement accompagné d’une sauce à l’avocat, typiquement du guacamole.
On se balade ensuite dans la ville et Florian fait quelques achats-souvenirs. Petit tour également par le marché couvert où on découvre avec joie ses magnifiques étalages de viande… beurk !
La soirée arrive rapidement et pour le dernier repas ensemble, on choisit d’aller “Chez Patrick”. C’est un resto tenu par un Français qui propose des plats français et péruviens. Florian continue donc de tester les spécialités péruviennes. Pendant que Nicolas et Marine craquent pour une fondue avec du fromage importé de France… Ce n’est pas terrible pour notre empreinte écologique mais ça fait tellement du bien de manger du vrai fromage ! Les quantités ne sont malheureusement pas les mêmes qu’en Europe. On en aurait bien pris une quantité plus importante 🙂
On accompagne ensuite Florian à la gare des bus : il part en bus de nuit pour Lima d’où son avion décolle le lendemain. Dernières embrassades et recommandations de grande sœur à petit frère… et voilà les deux semaines et demi ensemble sont déjà finies !
Place maintenant au repos avant d’attaquer d’autres randos… On a encore plein de choses à faire près de Huaraz !